Dimanche 18 septembre 2022

Ce matin fraîcheur et soleil, dans l'espoir qu'il reste pour la journée. Départ pour Pont - à - Mousson, dès notre arrivée, on s'installe sur l'aire à côté du port de plaisance. Très bel endroit qui parait calme à première vue. Direction le centre et l'O.T pour récupérer un plan et les animations de la "Journée du Patrimoine".

L'Eglise Saint-Martin

Commencée à la fin du XIIIè siècle par les abbés généraux de l’ordre de Saint-Antoine et par les soins des commandeurs de Pont-à-Mousson, elle fut consacrée, le 17 septembre 1335 par Daniel, vicaire général de l’évêque de Metz.
Si le style de l’église appartient au XIVè siècle, sa façade date du XVème siècle.
En 1574, les antonistes ont dû la céder aux Jésuites. Pendant deux siècles, elle fut l’église de l’université.
Après le transfert de cette dernière à Nancy, elle passa aux chanoines réguliers de Saint pierre Fourier avant de devenir paroissiale sous le vocable de Saint martin à partir de 1786.
L'église abrite en sein une sculpture magnifique baptisée "la mise au tombeau". Cette dernière, ainsi que l'enfeu, ont fait l'objet durant 4 ans d'une restauration importante ce qui lui a permis de retrouver son éclat d’origine !

Le monument aux morts de Pont-à- Mousson,

Le monument aux morts de Pont-à-Mousson, dans la Meurthe-et-Moselle, situé devant l'église gothique Saint-Martin, place Foch, est une construction de 1936 en granit des Vosges. On la doit au sculpteur Émile Bachelet et à l'architecte Ladmiral. L'histoire a aussi retenu le nom de Tabozzi Cascella, le granitier.

Le monument de forme pyramidale comporte un sens principal, en contrebas, et un revers, au niveau de la rue. Sur le premier, une sculpture de femme éplorée sous une couronne de lauriers avec ces simples mots : « 1914-1918, Pont-à-Mousson à ses morts ». Au niveau du sol, des plaques en bronze où sont relevés les noms de tous les combattants et civils concernés.

Côté rue, la pyramide se termine par un demi-corps féminin tenant une torche, allégorie de la victoire. À un mètre du sol, une sculpture en haut-relief de Poilus, avec des noms de villes ou de régions de l'Est de la France. Il est à noter que ces sculptures sont représentées sans arme. Ce n'est certainement pas l'esprit de revanche qui animait les créateurs de ce monument au moment de sa conception.

Le marché couvert

Avant d'être un marché couvert, la bâtisse était un hôpital religieux. Il devint par la suite un grenier puis, détruit en 1925, laissa enfin sa place à l'édifice que vous trouvez aujourd'hui au cœur de Pont-à-Mousson. C'est un marché couvert assez classique, somme toute. Le temps du marché aux porcs du samedi, du marché aux bestiaux du jeudi est bien révolu. Aujourd'hui, les allées regorgent plutôt de produits fins et de délices de terroir. Tous les samedis matin, c'est environ 70 exposants qui attendent dans une atmosphère chaleureuse et conviviale ou l'on retrouve de plus en plus de producteurs bio. C'est le lieu idéal pour faire vos courses de la semaine. La façade est entièrement recouverte d'une baie vitrée, entourée de ferrailles bleues. Sur la façade donnant sur la Moselle, une fresque trompe-l'œil a été réalisée par Didier Pozza. La toiture, les verrières et les façades ont eu le droit à un petit coup de jeune.

Place Duroc

Ancienne université

L'Abbaye des Prémontés avec une exposition dédiée au Japon et aux Samouaïs et à leur art de vivre. L'équipement traditionnel de guerrier - kabuto, katana, tachi, tsuba et menpo - se mêl aux sculptures, objet laqués, cramiques, etc...

l'Abbaye des Prémontrés est le plus bel exemple d'architecture monastique de Lorraine.

Élégante et imposante, l’abbaye est plurielle. Son architecture remarquable, ses jardins, son hôtel 3 étoiles et sa programmation culturelle en font un lieu unique et d’exception qui attire de plus en plus de visiteurs.

Considéré comme un des grands ordres religieux du Moyen-âge avec les Cisterciens et les Bénédictins, l'ordre des Prémontrés, fondé par Saint Norbert en 1121 près de Laon, dans le département de l'Aisne, a vivement contribué à l'histoire religieuse et spirituelle de la Lorraine jusqu'au XVIIe siècle.

De la petite abbaye Sainte-Marie-aux-Bois, située à une dizaine de kilomètres de Pont-à-Mousson, est née la grandiose Sainte-Marie-Majeure dès le début du XVIIe siècle, grâce à Servais de Lairuelz.

Abbé prémontré de Verdun et réformateur de l'ordre, il fut aidé par les Jésuites de Pont-à-Mousson qui avaient fait de la ville, grâce à leur université, une cité religieuse et intellectuelle qui devint très vite un bastion de la foi catholique.

L'abbaye, telle qu'on la connaît aujourd'hui, a été édifiée dès 1705 sous le règne du duc Léopold 1er de Lorraine par l'architecte d'inspiration classique, Thomas Mordillac, qui en posa la première pierre.

En Lorraine, la vie religieuse et intellectuelle est très intense. À la mort du duc Stanislas en 1766, l'édit royal qui rattache le duché à la France supprime la Compagnie de Jésus. C’est le déclin de la plupart des communautés religieuses de la ville.

Peu après, la Révolution provoque la fermeture de tous les couvents de la cité. Seule ou presque, l'Abbaye des Prémontrés survit.

Au XIXe siècle, l'évêché de Nancy y installe un petit séminaire qui quitte l’abbaye en 1906, à la suite de la loi de séparation de l'Eglise et de l'État.

Elle est classée Monument Historique en 1910.

Maintenant direction centre ville. L'Eglise Saint Martin malheureusement fermé, Musée "Au fil du Papier". On peut aussi admirer de beaux monuments, Hôtel de Ville, maison des 7 péchés capitaux, fontaine.

Marché couvert

Eglise Saint Laurent

Musée "au fil du papier"

Musée Au fil du papier, Pont-à-Mousson

Situé, à proximité de la place Duroc, au sein d’un magnifique hôtel particulier de la fin du XVIe siècle, le musée Au fil du papier a ouvert ses portes en 1999. Le fil conducteur du musée est le papier. Des productions des imprimeurs, graveurs et éditeurs installés en ville au temps de l’Université de Pont-à-Mousson (1572-1768), à l’imagerie populaire mussipontaine fondée en 1849, en passant par ce qui fait la spécificité du musée de Pont-à-Mousson : ses collections en papier mâché ou carton laqué. La présence d’une collection variée et abondante, allant de la tabatière au mobilier richement incrusté, constituée de ce matériau, tient à l’installation en 1872 à Pont-à-Mousson d’une usine de fabrication d’objets en papier mâché par la famille Adt. Cependant, les collections du musée ne se bornent pas à ces seules thématiques. Ainsi, une salle est dédiée aux fonderies et les salles du rez-de-chaussée retracent l’histoire de la ville et de la Lorraine au travers d’œuvres variées.

La richesse de l'histoire de Pont-à-Mousson justifie pleinement la présence d'un musée dans cette ville. Une première tentative eut lieu vers 1883, mais elle n'aboutit pas. La seconde tentative se tint bien plus tard, dans les années 1970. Un très beau livre sur la ville parut en 1968. Et un spectacle son et lumière, en 1972, raviva l'importance de l'Université à l'occasion de son quatre-centième anniversaire. La décision de créer un musée fut désormais bien arrimée. L'administration de la ville et les érudits se mirent au travail. Il fallait trouver un thème, un lieu, un conservateur et... des collections que l'on voulait bien sûr le plus riche possible.

Le thème s'appuya sur quatre piliers : l'Université du XVIe siècle et ses archives, l'imagerie du XIXe siècle et le papier mâché, également du XIXe siècle. Le fil directeur en était naturellement le papier. À la fin des années 1970, la municipalité acheta l'ancien hôtel de la Monnaie. Pierre Lallemand fut désigné comme premier conservateur : il avait déjà commencé à rassembler les premières collections, aidé en cela par la Société d'!Histoire de Pont-à-Mousson. Ces acquisitions prirent du temps. En 1995, la municipalité redonna vigueur à cette idée de musée et décida du thème final : Au Fil du Papier. De nouvelles acquisitions, notamment en papier mâché, vinrent enrichir les premières. Enfin, le musée ouvrit ses portes le 16 janvier 1999. Depuis lors, d'anciennes machines de la société Adt, créatrices d'objets en papier mâché au XIXe siècle, ont pu être récupérées. Plus tard, une salle fut aménagée en hommage à la société industrielle Pont-A-Mousson SA qui fit la richesse et la renommée internationale de la ville.
Le musée de Pont-à-Mousson est la référence européenne en matière de papier mâché. Rien que pour l'extravagance de cette matière - et la richesse des collections du musée, sa visite s'impose à tous ceux qui, reliant Nancy à Metz, s'arrêtent à Pont-à-Mousson. Comment peut-on s'asseoir sur une chaise en papier mâché? La réponse est donnée par de multiples panneaux explicatifs dans les différentes salles qui ne laissent aucun détail dans l'ombre : fabrication, types d'objets, distribution et aspect social du papier mâché. On se reportera dans cette page à l'encadré plus bas.
Dans les salles de l'Histoire de la ville, on trouve un tableau illustrant l'apothéose de saint Pierre Fourier. Ce curé de campagne, formé à l'Université de Pont-à-Mousson, fut un adversaire déterminé de la politique de Richelieu. Très connu en Lorraine, il a marqué l'histoire de son pays. Un long encadré lui est consacré plus bas.

Pour plus d'info sur le musée : ici

Décorations sur la place Duroc

Réalisé avec des bouchons en plastiques

Hôtel de Ville

Nous avons déjeuner au CC faute de restaurent ou pas de réservation. Dans la soirée encore une belle promenade de long de la Moselle. Belle journée ensoleillées puis couvert avec fraîcheur et beaucoup de vent.