ALLEMAGNE-BAVIERE : avril 2024 - étape 3 Regensburg (Ratisbonne)

 

Samedi 6 avril 2024

Après une agréable nuit calme et tranquille, nous repartons pour la ville de Regenbourg (Ratisbonne) - Classée au Patrimoine mondial par l’Unesco en 2006 et traversée par le Danube,

Un magnifique soleil est déjà présent, une belle journée de profile. En arrivant, on se gare sur un grand parking pour Bus, en espérant ne pas avoir de problème, il est juste situé à côté de la piste cyclable qui nous emmène jusqu’à la ville à une dizaine de minutes. En arrivant devant la cathédrale,








Cathédrale de Ratisbonne (cathédrale Saint-Pierre)

Cathédrale de Ratisbonne (cathédrale Saint-Pierre)

La cathédrale de Ratisbonne est l'église la plus importante de la ville et est dédiée à Saint-Pierre. C'est l'un des monuments les plus reconnaissables de Ratisbonne et ses deux hautes flèches peuvent être vues de partout dans la ville. C'est l'un des meilleurs exemples d'architecture d'église gothique en Bavière. Bien qu'une église se trouvait autrefois à cet endroit depuis l'an 700, celle que vous voyez aujourd'hui a été achevée au début des années 1300. Au cours des siècles, la cathédrale a subi plusieurs rénovations, y compris l'ajout d'éléments baroques.

Sur le côté nord de la cathédrale, vous pouvez visiter le palais épiscopal, qui est maintenant le musée du Trésor. La place à l'ouest s'appelle Domplatz. Le portail ouest de la cathédrale est décoré d'arcs, de verrières et de plusieurs sculptures représentant des scènes de la Bible. Près de 100 images de Saint-Pierre se trouvent à l'extérieur et à l'intérieur de la cathédrale. Les visiteurs peuvent également admirer le grand nombre de vitraux détaillés qui ont réussi à survivre depuis le Moyen Âge.








A notre sortie, nous prenons le « City Tour - petit train » pour une visite guidée de 45 mn.





















Ces photos ont été prise du petit train.

Regensbourg est une fausse grande ville, où près de 1 200 monuments historiques sont aujourd’hui protégés. Difficile de ne pas succomber à son charme. Vieille de 2 000 ans, elle fut la 1re capitale de la Bavière et le cœur géopolitique du Saint Empire romain germanique du temps de sa plus grande expansion.

Rien d’étonnant, donc, à ce qu’on y trouve une auberge où l’on déguste des saucisses grillées depuis 850 ans... Un record en Allemagne ! Le centre ancien se découvre facilement à pied. La cité est hérissée d’une quarantaine de tours datant du Moyen Âge et prend des airs de cité toscane, voilà pourquoi on l’a surnommée « ville la plus septentrionale de l’Italie ». Aujourd’hui, de nombreux immeubles médiévaux ont été réhabilités et accueillent étudiants et logements sociaux. Tout cela contribue à redynamiser le centre et à en faire l’une des villes les plus attractives de Bavière voire d’Allemagne. 

Plus d’info : ici

Au retour, nous déjeunons, puis balade dans la ville, pour revoir les endroits les plus intéressant. Aujourd’hui il fait une chaleur – 27° - plusieurs halte pour se désaltérer.


Collégiale Saint-Jean

L'Eglise Neupfarr


La Neupfarrkirche est située sur le site de l'ancien quartier juif dans le centre médiéval de la ville. La communauté juive de Ratisbonne était au début du XVIe siècle l'une des plus importantes de l'empire avec environ 300 membres. Son expulsion est réclamée par l'évêque et le conseil municipal de Ratisbonne dès la fin du xve siècle et de nouveau en 1507 et en 1514 ; mais ils se heurtent au veto de l'empereur Maximilien 1er : en échange du paiement d'une taxe de protection par la communauté, il assume son rôle de protecteur des Juifs ; il est prêt cependant à donner son accord si la ville de Ratisbonne lui verse cette redevance ; or, Ratisbonne est dans une mauvaise situation financière à cette époque et considérée comme un payeur peu fiable.

À la mort de Maximilien le 12 janvier 1519, le conseil municipal profite de la situation confuse et ordonne unilatéralement le 21 février 1519 l'expulsion de tous les juifs de la ville. Le gouverneur impérial Thomas Fuchs von Wallburg, représentant de l'empereur, ne s'oppose pas à l'expulsion et joue un rôle douteux dans la gestion des conséquences financières de l'expulsion des Juifs.

Le quartier juif et la synagogue sont rasés au sol, le cimetière profané et pillé ; l'entrée et l'intérieur de la synagogue sont connus par deux eaux-fortes d' Albrecht Altdorfer, membre du conseil municipal de Ratisbonne, qu'il grave en 1519.

Dès avant l'expulsionn le conseil municipal, comme dans d'autres villes, avait décidé de construire une église dédiée à la vierge Marie à l'emplacement de la synagogue, dans le but de supprimer la mémoire de l'histoire des Juifs de Ratisbonne. (info Wikipédia)




Ancien Hôtel de Ville



Un mariage

Vélo décoré pour le couple de marié.


Palais Thon-Dittmer








Bismarckplatz et maison de la musique au fond.

Théatre


De drôle de petits bolides !!!


Eglise Saint-Blaise


Maison de la musique

Eglise de la Trinité
Pour plus d'informations, vous pouvez suivre le lien suivant : ici








Eglise Saint-Joseph
Cette église baroque construite de 1660 à 1673 dessert le couvent des carmélites de Ratisbonne. C'est aujourd'hui un lieu où les horaires de confession sont les plus étendus du diocèse.

Après le transfert du monastère des Carmélites de l'ancienne commanderie johannite de Saint-Léonard de Ratisbonne à son emplacement actuel sur la place du vieux marché ax Blé (Alter Kornmarkt) en 1641, il a fallu surmonter des difficultés financières avant de construire l'église, en faisant appel aux dons de l'empereur, de la noblesse et des bourgeois de Ratisbonne. Les travaux démarrent en 1660, selon les plans d'un architecte italien dont le nom ne nous est pas parvenu. Il pourrait s'agir de Carlo Lurago ou d'Antonio Petrini qui ont été actifs en Bohême et en Franconie. La construction s'achève en 1673. Un an plus tôt, l'église est consacrée à saint Joseph.

Le couvent des carmélites est dispersé et sécularisé par l'État en 1812. L'église est profanée et sert d'entrepôt des péages et octrois. Son décor baroque disparaît et le maître-autel est vendu à l'église paroissiale de Schärding en Haute-Autriche. L'église est restaurée à partir de 1835 avec des autels baroques achetés à d'autres églises. Elle est de nouveau consacrée le 24 novembre 1836.

L'église sert aujourd'hui depuis 1936 de haut-lieu de confession et d'adoration du Saint Sacrement, et elle a la particularité de ne pas avoir interrompu cette fonction sous le Troisième Reich. L'église et le couvent sont légèrement endommagés (vitres brisées et trous dans la toiture par exemple) par les bombardements alliés du 20 octobre 1944, et les dommages sont rapidement réparés.







Le pont de pierre

Traversant le Danube, ce magnifique pont de pierre est hérité de la période médiévale.

Il est sur toutes les cartes postales qui montrent la fière cité au bord du fleuve. Ce magnifique pont de pierre de 330 mètres qui enjambe le Danube a été construit entre 1135 et 1146 sur ordre du duc de Bavière Henri X. Chef-d’œuvre de l'architecture profane romane, on imagine assez facilement à quel point son édification relève d’une véritable prouesse technique ! D’ailleurs, il est resté des siècles durant le seul pont qui permettait d’accéder à la cité. Sa construction a permis à la ville d’étendre son influence et d’accroître ses échanges marchands et commerciaux avec les cités situées de l’autre côté du Danube. Un pont qui a donc permis à Ratisbonne de devenir l'une des villes les plus riches au Moyen Âge. Comptant initialement 16 piles, dont la plus proche de la ville est aujourd'hui bouchée, le pont a continuellement changé au cours des siècles. Des trois tours bâties initialement, subsiste seulement celle qui se trouve du côté de la ville. De toutes les sculptures il n'en reste également qu'une seule : le Bonhomme du pont (Bruckmandl), représentant probablement l'architecte du pont. Assis et son regard tourné vers de la cathédrale, il se trouve à l'endroit le plus élevé. Prenez le temps de vous arrêter au milieu du pont pour contempler le ville. Vous verrez que de nombreux Ratisbonnais viennent par ici en fin de journée pour se poser sur les bords du Danube, pique-niquer, boire un coup et apprécier une fois de plus la majesté du pont de pierre.

Cette photo n'est pas de moi - juste pour le voir de plus près


En fin d’après-midi, retour au CC puis départ pour Roth et installations sur l’air qui est en fait un grand parking pour camions. Quelques places sont réservées aux CC. Pour ce soir repos après cette journée très chaude.

La prochaine étape sera donc Roth : ICI