Depuis sa construction, il y a 140 ans, le viaduc de Garabit
suscite l’admiration de tous. A ses pieds, la Truyère a
creusé son lit dans une somptueuse vallée aux multiples facettes.
Viaduc de Garabit et Gorges de la Truyère sont étroitement
liés. L’ouvrage de Gustave Eiffel ne serait pas là, si la rivière n’avait
sculpté des gorges profondes infranchissables. Dans les années 1870,
l’extension de la ligne de chemin de fer s’envisage vers le Sud, pour relier
Paris à Béziers. Il aura fallu l’ingéniosité de Léon Boyer et Gustave
Eiffel pour imaginer et réaliser le viaduc de Garabit réunissant les deux
rives de la rivière.
Quatre années de travaux pour dévoiler un majestueux viaduc de 564 mètres
de long et 122 mètres de haut.
Un chef d’œuvre improbable. Inscrit en 1965, il
patientera jusqu’en 2017 pour être classé Monument Historique. Un nouveau
défi se présente à lui, celui de prétendre à un classement au patrimoine
mondial. Depuis fin 2017, une procédure de candidature au patrimoine
mondial réunit 6 viaducs métalliques à grande arche en Allemagne, en
Italie, au Portugal et en France. Le viaduc de Garabit et le viaduc du Viaur représentent
la partie française.
Murat,
l’une des plus anciennes cités du département.
Son nom celtique signifierait « roc escarpé », il
apparaît pour la première fois dans l’histoire en l’an 270 lors de
l’évangélisation de l’Auvergne par Saint Mary.
A partir du XIème siècle son expansion est liée à la
construction du prieuré de Bredons (vers 1050) par des moines bénédictins venus
de Moissac (Tarn-et-Garonne). La tutelle religieuse de Bredons sur Murat se
maintiendra jusqu’à la Révolution française.
La ville est placée sous la protection des puissants
vicomtes de Murat qui vont faire prospérer la cité. Quatre familles vont se
succéder à la tête de la vicomté : les Murat, les Cardaillac, les Armagnac
et les Bourbons. Les vicomtes avaient fait bâtir, sur le rocher qui
surplombe la ville, un château-fort qui résistera aux assauts anglais et aux
guerres intestines entre seigneurs. Afin d’assurer la protection de la ville,
trois remparts et sept portes sont successivement édifiés au XIIème siècle, en
1375 et en 1480. Mais le faubourg, quartier le plus pauvre de la cité, reste
malgré lui à l’écart des fortifications.
De là naîtra, un dicton encore bien connu des Muratais «
Un mur mura Murat et Murat murmura ». Le blason, quant à lui, semble plutôt
faire référence aux trois enceintes du château de Bonnevie, car il était déjà
celui d’un vicomte de Murat parti en croisade en 1102 : « D’azur à trois fasces
d’argent (bandes horizontales couleur argent), maçonnées et crénelées de sable
(couleur noire), la première de cinq créneaux, la seconde de quatre et la
troisième de trois, ouverte au milieu en porte ».
L’église collégiale Notre-Dame des Oliviers est située à Murat, en Auvergne.
Un incendie ravage l’édifice en 1493 qui sera immédiatement reconstruit dans sa configuration actuelle. L’édifice présente une longue nef de 5 travées avec un chœur à chevet plat.
Agrandie au fil du temps, elle est surmontée par un clocher tour servant de porche. L'intérieur, de style gothique abrite un mobilier classé : autels et retables du XVIIe, objets sacerdotaux et plusieurs statues dont une Notre-Dame-des-Oliviers.
Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Le Rocher de Bonnevie
Surplombant la vieille ville étagée en amphithéâtre, se
dresse l’imposant Rocher de Bonnevie. Ses orgues basaltiques parfaitement
ordonnées, parmi les plus fines d’Europe, portaient la forteresse des Vicomtes
de Murat.
Propriété des Murat, des Cardaillac, des Armagnac, puis des
Bourbons, elle fut détruite sur ordre de Richelieu en 1633.
Les travaux de démolition durèrent 6 mois et nécessitèrent
six quintaux de poudre.
Le 18 juin 1878 fut érigée Notre-Dame de la Consolation
(actuellement Notre-Dame de Haute-Auvergne), une statue de la Vierge en fonte
de 8 mètres de haut et 13 780 kg.
Magnifique mise en scène de vie pour les divers famille d'animaux, forêt, aquatique, montagne et autres. Tout est magnifiquement réalisé. Un étage et entièrement consacré aux papillons, scarabées, divers insectes et toutes ces petites bêtes qu'on trouve sur terre.
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