AUVERGNE - le CANTAL : juin 2024 - partie 2 : Murat

 

Jeudi 20 juin 2024

Encore une très bonne nuit, un peu de pluie dans la nuit et ce matin. Après le petit-déjeuner, nous repartons pour dire un bonjour au Viaduc de Gabarit puis direction Murat.


Depuis sa construction, il y a 140 ans, le viaduc de Garabit suscite l’admiration de tous. A ses pieds, la Truyère a creusé son lit dans une somptueuse vallée aux multiples facettes.

Viaduc de Garabit et Gorges de la Truyère sont étroitement liés. L’ouvrage de Gustave Eiffel ne serait pas là, si la rivière n’avait sculpté des gorges profondes infranchissables. Dans les années 1870, l’extension de la ligne de chemin de fer s’envisage vers le Sud, pour relier Paris à Béziers. Il aura fallu l’ingéniosité de Léon Boyer et Gustave Eiffel pour imaginer et réaliser le viaduc de Garabit réunissant les deux rives de la rivière.
Quatre années de travaux pour dévoiler un majestueux viaduc de 564 mètres de long et 122 mètres de haut.

Un chef d’œuvre improbable. Inscrit en 1965, il patientera jusqu’en 2017 pour être classé Monument Historique. Un nouveau défi se présente à lui, celui de prétendre à un classement au patrimoine mondial. Depuis fin 2017, une procédure de candidature au patrimoine mondial réunit 6 viaducs métalliques à grande arche en Allemagne, en Italie, au Portugal et en France. Le viaduc de Garabit et le viaduc du Viaur représentent la partie française.



Nous stationnons près de l'aire de services pour CC en face de la gare. Idéal pour la visite de la ville qui se trouve à 2 pas.

On se promène un peu avant le déjeuner au "Café de l'Hôtel de Ville", excellent qualité/prix, service aimable et souriant ainsi que la rapidité du service.


Murat, l’une des plus anciennes cités du département.

Son nom celtique signifierait « roc escarpé », il apparaît pour la première fois dans l’histoire en l’an 270 lors de l’évangélisation de l’Auvergne par Saint Mary.

A partir du XIème siècle son expansion est liée à la construction du prieuré de Bredons (vers 1050) par des moines bénédictins venus de Moissac (Tarn-et-Garonne). La tutelle religieuse de Bredons sur Murat se maintiendra jusqu’à la Révolution française.

La ville est placée sous la protection des puissants vicomtes de Murat qui vont faire prospérer la cité. Quatre familles vont se succéder à la tête de la vicomté : les Murat, les Cardaillac, les Armagnac et les Bourbons. Les vicomtes avaient fait bâtir, sur le rocher qui surplombe la ville, un château-fort qui résistera aux assauts anglais et aux guerres intestines entre seigneurs. Afin d’assurer la protection de la ville, trois remparts et sept portes sont successivement édifiés au XIIème siècle, en 1375 et en 1480. Mais le faubourg, quartier le plus pauvre de la cité, reste malgré lui à l’écart des fortifications.

De là naîtra, un dicton encore bien connu des Muratais « Un mur mura Murat et Murat murmura ». Le blason, quant à lui, semble plutôt faire référence aux trois enceintes du château de Bonnevie, car il était déjà celui d’un vicomte de Murat parti en croisade en 1102 : « D’azur à trois fasces d’argent (bandes horizontales couleur argent), maçonnées et crénelées de sable (couleur noire), la première de cinq créneaux, la seconde de quatre et la troisième de trois, ouverte au milieu en porte ».



Ancien Hôtel de Sous-préfecture, cet immeuble du XVIème était propriété de la famille Teilhard Laterrisse. Aujourd’hui la Maison de la Faune présente sur 4 niveaux des collections animalières d’une rare qualité, présentées dans des biotopes reconstitués.

Hôtel de Ville







L’église collégiale Notre-Dame des Oliviers est située à Murat, en Auvergne.
Un incendie ravage l’édifice en 1493 qui sera immédiatement reconstruit dans sa configuration actuelle. L’édifice présente une longue nef de 5 travées avec un chœur à chevet plat.
Agrandie au fil du temps, elle est surmontée par un clocher tour servant de porche. L'intérieur, de style gothique abrite un mobilier classé : autels et retables du XVIIe, objets sacerdotaux et plusieurs statues dont une Notre-Dame-des-Oliviers.

Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
































Très plaisant de flâner dans ces ruelles et de découvrir ces façades en pierre, à chaque détour ou bien une impasse toujours quelques chose à voir.















Le Rocher de Bonnevie

Surplombant la vieille ville étagée en amphithéâtre, se dresse l’imposant Rocher de Bonnevie. Ses orgues basaltiques parfaitement ordonnées, parmi les plus fines d’Europe, portaient la forteresse des Vicomtes de Murat.

Propriété des Murat, des Cardaillac, des Armagnac, puis des Bourbons, elle fut détruite sur ordre de Richelieu en 1633.

Les travaux de démolition durèrent 6 mois et nécessitèrent six quintaux de poudre.

Le 18 juin 1878 fut érigée Notre-Dame de la Consolation (actuellement Notre-Dame de Haute-Auvergne), une statue de la Vierge en fonte de 8 mètres de haut et 13 780 kg.



Nous retournons au CC pour un peu de repos en attendant l'ouverture des lieux à visiter. 
Retour en ville, nous passons à l'O.T (fermée le matin). Nous apprenons que pour visiter le Mémorial des Déportés est uniquement su RdV. Par contre la visite de la Maison de la Faune et ouverte. Donc on opte pour ça.

Je vous laisse admirer une partie - j'ai pas mis toutes les photos - régalez vous.










































Magnifique mise en scène de vie pour les divers famille d'animaux, forêt, aquatique, montagne et autres. Tout est magnifiquement réalisé. Un étage et entièrement consacré aux papillons, scarabées, divers insectes et toutes ces petites bêtes qu'on trouve sur terre.
En sortant on refait un petit tour, quelques achats plus tard, on retourne au CC. Dans la soirée nous avons encore une fois droit à une grosse averse ainsi qu'un orage.
La suite c'est ici








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