A notre arrivée, on voulait s’installer au camping, malheureusement il n’ouvre qu’à 15h30. Nous décidons de trouver un parking pour la visite. Nous faisons un grand détour parce qu’impossible de prendre le chemin le plus court pour cause d’un pont trop bas pour notre CC. Nous arrivons au parking de la gare, super bien pour une visite.
Tonnerre est labellisée « Petites cités de caractère » en 2015.
La curiosité de la ville est la Fosse Dionne - au cœur de
Tonnerre, la Fosse Dionne est une source vauclusienne au débit varié, mais
perpétuel. Elle fut aménagée en lavoir en 1758 par le père du Chevalier d'Éon.
La Fosse Dionne a toujours intrigué et les premières explorations remontent au
XIXe s. Elle a tout de même su garder son secret : l'origine de la source.
Résultat d'un parcours complexe d'exsurgences et de résurgences, cette source
forme une vasque au fond de laquelle nous apercevons le départ d'une galerie.
Le parcours connu mène à 360 m de l'embouchure et à une profondeur de 61 m. La
Fosse Dionne est tellement intrigante et mystérieuse qu'elle a fait naître de
nombreuses légendes : le serpent basilic, les sous du diable et bien d'autres
encore... –
L’église a été rebâtie après son incendie en 1556. Elle est donc de style renaissance. Les grisailles des baies du rez de chaussée à droite, qui sont datées de 1545, en sont un témoignage remarquable.
Pour plus d'info de l'Eglise : ici
LA CHAIRE A PRECHER : Cette chaire à prêcher et l’œuvre
d’un artisan menuisier et sculpteur de Tonnerre, paroissien et marguiller de l’Eglise
Saint-Pierre où il sera inhumé, Jean Nicole (1680 ou 1691 – 1742). Commandée
avec beaucoup de précision dans le détail par les fabriciens de Saint-Pierre en
décembre 1712, achevée en un temps record vers la fin de 1713, elle a coûté 100
livres et 15 feuillettes de vin à la Paroisse.
Sa partie haute est d’un bon et honnête travail, les
éléments de décoration des pilastres et des consoles – feuilles de vigne et
grappes de raisin – possèdent une belle élégance. Mais ce sont les panneaux de
la tribune qui en constituent les pièces maîtresses. Traités en bas-reliefs et
taillés dans la masse de planchers de chêne, ils représentent les 4 évangélistes
avec leurs attributs traditionnels (de droite à gauche) : Saint Jean et l’aigle,
Saint Marc et le lion, Saint Matthieu et l’ange, Saint Luc et le bœuf.
Ce fut une belle balade, de belles visites qui nous a beaucoup plu.
En fin d’après-midi, on se dirige vers Tarlay pour y trouver
un bel emplacement au bord du canal et gratuit. Demain nous visitons le
Château. Par : ici, la suite
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