LA BOURGOGNE - l'Yonne : juillet /août 2024 - partie 4 : Auxerre


 Vendredi 2 août 2024

Encore une fois un gros orage hier soir vers 23h. Beaucoup de mal à s’endormir à cause de la chaleur. Ce matin un ciel dégagé et le soleil perce à nouveau. Nous partons donc pour Auxerre, on s’installe juste à côté de l’Yonne en face de la cathédrale Saint Etienne.

Après le passage à l’O.T, nous suivons tranquillement le circuit indiqué par fléchage au sol. 







Les maisons à pans de bois font partie de la richesse du patrimoine d'Auxerre. Rue Fécauderie, place Saint-Nicolas, rue Cochois, place de l'Hôtel de ville... Elles sont facilement reconnaissables avec leur architecture graphique, composée de poutres qui forment la charpente de leur façade. On en dénombre près de 530 dans le centre ville d'Auxerre.






Tour de l'Horloge : cette tour médiévale du XVème siècle est l'un des symboles les plus reconnaissables d'Auxerre. Elle est située au cœur de la vieille ville et offre une vue imprenable sur les environs depuis son somment. 


Marie Noël : née à Auxerre en 1883, Marie Noël est l'une des grandes poétesses du XXème siècle, admirée par Valéry, Montherlant ou Aragon. Elle obtient le Grand Prix de Poésie de l'Académie França    ise en 1962 et devient même Officier de la Légion d'Honneur. A sa mort, elle lègue son oeuvre à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne qui gère et étudie son oeuvre à travers de nombreuses publications.


Restif de la Bretonne : Né en 1734, Restif de la Bretonne entre comme apprenti chez un imprimeur d’Auxerre puis à l’Imprimerie Royale. Il commence à écrire en 1767 et dès lors, ses œuvres s’accumulent. Il imprime ses livres lui-même à partir de 1791. Imagination, sensualité et verve se retrouvent dans tout ce qu’il décrit du peuple où il a vécu principalement : les paysans, les ouvriers, la petite bourgeoisie… La Révolution le ruine, il vend alors son imprimerie et devient correcteur d’épreuves jusqu’à sa mort.




Laposte


Cadet Roussel : Mais son vrai nom est Guillaume Joseph Roussel.

Il est né le 30 avril 1743 à Orgelet dans le Jura et décède le 28 janvier 1807 à Auxerre. On l’appelle Cadet Roussel parce qu’il est le cadet de sa famille.
Les circonstances et la date exacte de l’arrivée de Cadet Roussel à Auxerre sont inconnues. IL y serait arrivé en 1763.
D’abord domestique et laquais dans quelques bonnes maisons de la ville, il décide alors de changer de métier pour devenir huissier de justice en 1780.
Cadet Roussel se porte alors acquéreur d’une petite maison branlante et biscornue située place du Maréchal Leclerc. Il ajoute au-dessus d’un vieux porche une construction en forme d’étroite loggia.
A la Révolution Française, son personnage jovial et excentrique inspire le chevalier de Chenu à écrire une chanson satirique.
C’est à partir de 1792 que la chanson de Cadet Roussel va gagner toute la France, colportée sur l’air de la chanson de Jean Nivel, par les volontaires de l’Yonne partis renforcer les frontières.
Il meurt à Auxerre, sans postérité, le 26 Janvier 1807 immortalisé par cette célèbre chanson.


Monument aux morts

Hôtel de Crôle


Déco dans la ville



Eglise Saint-Eusèbe : L'église Saint-Eusèbe fut édifiée, entre le XIIe et le XVIe siècle, sur les fondations d'un monastère créé au VIIe siècle pour accueillir les sépultures des évêques d'Auxerre. Elle fut dédiée à saint Eusèbe de Verceil, célèbre pour avoir combattu l'hérésie arienne.

A partie de 1100, Saint-Eusèbe, prieuré de chanoines réguliers de l'abbaye Saint-Laurent-de-Cosne, devint la paroisse de ce quartier en construction. Au XVIIIe siècle, la communauté, réduite à quelques moines, fut contrainte de vendre des terrains.

Pendant la Révolution, le prieuré disparut complètement et l'église fut transformée en prison jusqu'en 1798. Les trois années suivantes, elle fut le centre du culte décadaire d'Auxerre.

En 1801, le Concordat lui rendit son statut de paroisse catholique et, en 1905, elle devint, comme toutes les autres églises, la propriété de la ville.

La nef et ses bas-côtés présentent une construction composite de transition entre le roman et le gothique. De style Renaissance, le chœur et la chapelle axiale ont été reconstruits au XVIe siècle. Certaines des verrières issues de cette campagne sont encore en place, notamment celle retraçant l'histoire de Joseph. Des œuvres peintes du XVIIe siècle et les boiseries du chœur (XVIIIe siècle) complètent le décor.













Et encore des maisons à pans de bois.



Cathédrale Saint Etienne : De la cathédrale romane, construite dans la première moitié du XIe siècle par Hugues de Chalon, il ne reste que la crypte. Elle fut remplacée par la cathédrale gothique actuelle bâtie à l'initiative de l'évêque Guillaume de Seignelay. Les travaux s'achevèrent trois siècles plus tard et, en 1543, on consacra l'un des plus beaux édifices gothiques de France. Un temps déchristianisée pendant la révolution, elle fut rouverte au culte catholique en 1795. Plus d'info : ici


La cathédrale Saint-Étienne d’Auxerre est une cathédrale gothique située dans le centre-ville d’Auxerre, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle a été construite au XIIIe siècle et est dédiée à Saint Étienne, le premier martyr chrétien.

La cathédrale est remarquable pour son architecture gothique élaborée, avec ses arcs-boutants, ses voûtes en croisée d’ogives et ses vitraux colorés. Elle possède également un clocher octogonal, qui offre une vue imprenable sur la ville depuis son sommet.

À l’intérieur, la cathédrale est ornée de nombreuses œuvres d’art, dont des peintures, des sculptures et des vitraux. On peut notamment admirer la statue en pierre polychrome de Saint-Etienne, ainsi que les vitraux représentant des scènes bibliques.

La cathédrale Saint-Étienne est un lieu de culte actif, mais elle est également ouverte aux visiteurs tout au long de l’année. Des visites guidées sont proposées pour découvrir l’histoire et l’architecture de ce monument remarquable.






La crypte

La crypte est un rare et bel exemple de l'architecture romane de la première moitié du XIe siècle. La qualité de sa réalisation tient à la technique employée pour la taille des pierres. Elle est célèbre pour ses deux peintures murales : le Christ à cheval (XIe siècle) inspiré par un épisode de l'Apocalypse, et le Christ en majesté (fin du XIIIe siècle), où l'influence de l'art clunisien est incontestable.








La lapidation de Saint Etienne



Le Pigeonnier dans le centre historique.


Ancien évêché

Dans la vieille ville





Abbaye et musée de Saint Germain





Le cloître

















Les salles du Musée d'Art et d'Histoire : 







La tour de la prison

Chapelle des Visitandines

Tribunal Judiciaire 



Cette visite a été une véritable immersion dans l'histoire et le patrimoine de la Bourgogne. J'ai été impressionné par l'ambiance charmante et authentique, les découvertes enrichissantes. Les maisons à pans de bois ainsi que le patrimoine historique et religieux. 




Eglise Saint Pierre




Vers midi 30, on se met à la recherche d’un resto. La chaleur commence à nouveau à se faire sentir, après quelques achats et encore quelques ruelles à voir, nous retournons au CC. Sur le parking pas d’ombre, le CC en plein soleil. Nous prenons la direction de Chablis et on s’installe au camping en espérant que la nuit sera plus tranquille. Nous restons à l’ombre en cette fin de journée.

La suite demain à voir : ici

























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