Vendredi 2 août 2024
Encore une fois un gros orage hier soir vers 23h. Beaucoup
de mal à s’endormir à cause de la chaleur. Ce matin un ciel dégagé et le soleil
perce à nouveau. Nous partons donc pour Auxerre, on s’installe juste à côté de
l’Yonne en face de la cathédrale Saint Etienne.
Après le passage à l’O.T, nous suivons tranquillement le circuit indiqué par fléchage au sol.
Restif de la Bretonne : Né en 1734, Restif de la Bretonne entre comme apprenti chez un imprimeur d’Auxerre puis à l’Imprimerie Royale. Il commence à écrire en 1767 et dès lors, ses œuvres s’accumulent. Il imprime ses livres lui-même à partir de 1791. Imagination, sensualité et verve se retrouvent dans tout ce qu’il décrit du peuple où il a vécu principalement : les paysans, les ouvriers, la petite bourgeoisie… La Révolution le ruine, il vend alors son imprimerie et devient correcteur d’épreuves jusqu’à sa mort.
Il est né le 30 avril 1743 à Orgelet dans le Jura et décède le 28 janvier 1807
à Auxerre. On l’appelle Cadet Roussel parce qu’il est le cadet de sa famille.
Les circonstances et la date exacte de l’arrivée de Cadet Roussel à Auxerre
sont inconnues. IL y serait arrivé en 1763.
D’abord domestique et laquais dans quelques bonnes maisons de la ville, il
décide alors de changer de métier pour devenir huissier de justice en 1780.
Cadet Roussel se porte alors acquéreur d’une petite maison branlante et
biscornue située place du Maréchal Leclerc. Il ajoute au-dessus d’un vieux
porche une construction en forme d’étroite loggia.
A la Révolution Française, son personnage jovial et excentrique inspire le
chevalier de Chenu à écrire une chanson satirique.
C’est à partir de 1792 que la chanson de Cadet Roussel va gagner toute la
France, colportée sur l’air de la chanson de Jean Nivel, par les volontaires de
l’Yonne partis renforcer les frontières.
Il meurt à Auxerre, sans postérité, le 26 Janvier 1807 immortalisé par cette
célèbre chanson.
A partie de 1100, Saint-Eusèbe, prieuré de chanoines
réguliers de l'abbaye Saint-Laurent-de-Cosne, devint la paroisse de ce quartier
en construction. Au XVIIIe siècle, la communauté, réduite à quelques moines,
fut contrainte de vendre des terrains.
Pendant la Révolution, le prieuré disparut complètement et
l'église fut transformée en prison jusqu'en 1798. Les trois années suivantes,
elle fut le centre du culte décadaire d'Auxerre.
En 1801, le Concordat lui rendit son statut de paroisse
catholique et, en 1905, elle devint, comme toutes les autres églises, la
propriété de la ville.
La nef et ses bas-côtés présentent une construction
composite de transition entre le roman et le gothique. De style Renaissance, le
chœur et la chapelle axiale ont été reconstruits au XVIe siècle. Certaines des
verrières issues de cette campagne sont encore en place, notamment celle
retraçant l'histoire de Joseph. Des œuvres peintes du XVIIe siècle et les
boiseries du chœur (XVIIIe siècle) complètent le décor.
La cathédrale Saint-Étienne d’Auxerre est une cathédrale
gothique située dans le centre-ville d’Auxerre, en Bourgogne-Franche-Comté.
Elle a été construite au XIIIe siècle et est dédiée à Saint Étienne, le premier
martyr chrétien.
La cathédrale est remarquable pour son architecture gothique
élaborée, avec ses arcs-boutants, ses voûtes en croisée d’ogives et ses vitraux
colorés. Elle possède également un clocher octogonal, qui offre une vue
imprenable sur la ville depuis son sommet.
À l’intérieur, la cathédrale est ornée de nombreuses œuvres
d’art, dont des peintures, des sculptures et des vitraux. On peut notamment
admirer la statue en pierre polychrome de Saint-Etienne, ainsi que les vitraux
représentant des scènes bibliques.
La cathédrale Saint-Étienne est un lieu de culte actif, mais
elle est également ouverte aux visiteurs tout au long de l’année. Des visites
guidées sont proposées pour découvrir l’histoire et l’architecture de ce
monument remarquable.
La crypte
La crypte est un rare et bel exemple de l'architecture
romane de la première moitié du XIe siècle. La qualité de sa réalisation tient
à la technique employée pour la taille des pierres. Elle est célèbre pour ses
deux peintures murales : le Christ à cheval (XIe siècle) inspiré par
un épisode de l'Apocalypse, et le Christ en majesté (fin du XIIIe
siècle), où l'influence de l'art clunisien est incontestable.
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